à bord du VI

Vendredi 25 mai 2018

18h15 Je monte à bord et discussion avec Simon le skipper et ses deux équipiers. Nous évoquons notamment l’alliage dont est constituée la coque et je précise qu’il y a aussi du magnésium et du chrome dans l’aluminium. Je fais référence à E. Tabarly et son livre Pen-Duick VI paru en 1974. Il est vrai que les membres de l’équipage actuel n’était pas encore nés… Je demande où se trouvent les machineries des fameux moulins à café. Simon m’indique qu’elles sont désormais recouvertes de capots et que nombre de rouages ont été changés.

à la table à cartes montée sur cardan, les écrans ont pris place. Qu’en penserait Pépé lui qui avait une aversion pour tout ce qui est électronique ? Particularité du VI, il est doté d’une barre franche mais aussi d’une barre à roue.

« Contrairement à ce que l’on pensait, c’est donc au plus près dans le mauvais temps, comme on a pu le constater quelques jours plus tôt, que le bateau est trop dur pour utiliser la barre franche. En particulier dans les coups de tangage. Les rappels de barre sont intenables et vous arrachent presque de votre siège. C’est sans remède, on est arrivé je crois, au meilleur compromis de compensation de safran. Le centre de poussée de l’eau sur celui-ci reculant avec la vitesse. Il est impossible de trouver un réglage parfait dans tous les cas. C’est donc à cause du plus près que je ferai monter au Cap le système de barre à roue qu’André Mauric à imaginé juste avant notre départ de Brest. Nous aurons ainsi le choix d’utiliser la barre franche ou la roue. J’adresse un message à l’arsenal de Brest pour me faire envoyer au Cap les pièces nécessaires à l’installation »

E. Tabarly, le tour du monde de Pen Duick VI page 60 – 61 Editions Pen Duick 1974

Enfin, j’apprends que le bateau partira début juillet vers l’Islande puis le Groenland avec à son bord des sportifs et des artistes, Marie Tabarly, la fille d’Eric, sera également à bord.

crédit photos : Jean-Marie Dean

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